Travaux à distance

TaD Danse

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TaD_1#1

ANALYSE DE FILMS AUTOUR DE LA DANSE ET DU CORPS

[Nota bene : ce travail à distance a été réalisé le 09 avril 20]

 

PRINCIPE

 

  1. Visionner la vidéo proposée.
     
  2. Rendez-vous sera pris pour en parler lors d’une rencontre collective en ligne.
     
  3. Chaque semaine, une nouvelle vidéo et une nouvelle discussion commune à son sujet.

 

LA VIDÉO


Il s’agit d’un film documentaire sur les coulisses de la création de la pièce chorégraphique TO DA BONE.


Réalisation : Laure Boyer et Édouard Mailaender
Montage : Édouard Mailaender
Conception et mise en scène : (LA)HORDE - Marine Brutti, Jonathan Debrouwer, Arthur Harel
Composition sonore : Aamourocean
Conception lumière : Patrick Riou
Costumes : Lily Sato

Avec :
Valentin Basset aka Bassardo (France), Magali Casters (Belgique), Jordan Decorte aka Adrenal2ine (Belgique), Mathieu Douay aka Magii'x (France), Camille Dubé Bouchard aka Dubz (Quebec), Lorenzo Fontanot aka Lyzer (Italie), László Holoda aka Leslee (Hongrie), Thomas Hongre aka ToPa (France), Pawel Nowicki aka Pafcio (Pologne), Kevin Martinelli aka MrCovin (France), Bartlomej Paruszewski aka Bartox (Pologne), Viktor Pershko aka Belir (Ukraine), Nick Reisinger aka Neon (Allemagne), Edgar Scassa aka Edx (France), Andrii Shkapoid aka Shkap (Ukraine), Radek Sobierajski aka Radnaro (Pologne), Damian Kamil Szczegielniak aka Leito (Pologne), Michal Adam Zybura aka Zyto (Pologne)


 

à propos de LA HORDE et de la création TA DA BONE


La Horde a rassemblé des jumpers d’horizons divers (pour le spectacle, ils sont 11, venus de 9 pays différents), non dans l’idée de parler des nouvelles technologies en danse,pour nous, c’est un acquis, l’opposition virtuel / réel est dépassée : c’est juste offline / online”, mais dans le sens inverse, en se concentrant sur les corps, “les changements, les processus, ce que la pratique génère comme création, comme développements”.

La Horde fonctionne sur un principe d’hétérarchie, la création de To Da Bone a mis en évidence, pour les membres du collectif, “l’abolition des frontières”, l’horizontalité de l’accès à la culture, puis, de là, la grande question de l’appropriation culturelle :

à partir de quand on peut reprendre un geste ?
à quel moment on fait partie d’une communauté et qu’est-ce que ça signifie ?

“Nous voulons par notre travail creuser les questions d’intégrité et de collaboration, pour mener à un discours interrogatif et constructif, qui n’évince pas ni ignore le sujet complexe de l’appropriation culturelle, mais au contraire s’y confronte […] Le débat autour de l’appropriation culturelle se pose sur le champ politique. Là où d’autres danses communautaires, comme le Hip Hop, le Voguing, portaient de forts engagements artistiques et politiques, le Jumpstyle est apolitique. Leurs seules revendications, c’est le plaisir de danser, la passion, la transmission.”

Une transmission “très cash, sans détour”. Radicalité et frontalité sont les termes qu’ils utilisent.

Considérant le plateau comme un refuge, un lieu de pouvoir”, et faisant le parallèle entre l’écran de l’ordinateur et le quatrième mur, La Horde propose avec To Da Bone une version en négatif de ce qu’elle a observé : des individus qui, isolés, s’inscrivent online dans une communauté, reformée sur le plateau, dans un des derniers endroits, le théâtre, où chacun s’est, pour un temps donné, déconnecté de ses réseaux.


 

RÉFÉRENCES


https://www.jumpstyle4ever.com/actualites/histoire/histoire-du-jumpstyle-et-levolution-au-hard-dance/

https://next.liberation.fr/arts/2016/08/14/le-jumpstyle-hardcore-a-corps_1472343

Travaux étudiants