Compendium
Photographie
Histoire de la photographie
PROCÉDÉS - prinicpes physiques et chimiques
[TEXTE - PICS - SCHÉMAS // 3 minutes] [3 minutes]
Les bases de la Photographie
Principe physique et chimique
Négatif pellicule / Positif pellicule
La Photographie repose donc un principe simple: une « écriture » ou plus précisément un enregistrement de la lumière sur une surface sensible à celle-ci.
Au départ le support était métallique ou constitué d’une plaque de verre, sur laquelle était appliquée une substance durcissant ou noircissant à la lumière. Le procédé nécessite des réactifs chimiques très spécifiques et des plaques très lourdes ou fragiles: l’opération et donc difficile, peu pratique et coûteuse.
Le support étant photosensible, il doit donc être protégé de la lumière et placé dans une boîte hermétique: on parlera de Camera Obscura ou chambre noire. La boîte est également composé d’une unique ouverture qui doit permettre de concentrer et laisser passer la lumière. Plus tard, cette ouverture sera remplacée par une optique (ou objectif), composée d’un ensemble de verres/miroirs permettant de mieux concentrer la lumière et d’obtenir une image plus nette.
On l’a vu, beaucoup de procédés se sont succédés, au gré des inventions et évolutions technologiques: Héliographie, Physautotypie (Daguérrotype), Calotype, Cyanotype, Photographie, négatif sur papier, négatif sur pellicule souple celluloïde…
Négatif / Positif papier
Le support exposé doit passer par plusieurs étapes avant de révéler une image dite latente. Celle-ci n’est pas définitive mais « l’inverse » de l’image finale (sauf pour l’héliographie): on parle de «négatif».
L’image finale est donc un «positif». Avec les premiers procédés, négatif et positif demeurent sur le même support: on ne peut obtenir qu’une seule copie et l’image n’est pas reproductible. Elle apparaît par application d’un produit chimique spécifique (Héliographie, Physotautypie).
Avec l’essor de la Photographie et l’apparition de la pellicule, le négatif devient un support flexible et transitoire, qui permet la reproduction d’image à l’infini. La pellicule exposée passe alors au développement, un processus qui consiste en une succession de bains dans des réactifs chimiques : Révélateur, fixateur et bain d’arrêt.
Le négatif obtenu doit ensuite être utilisé en chambre noire avec un agrandisseur pour procéder au tirage de l’image finale sur papier photographique. L’image est ainsi inversée par la lumière : les zones sombres du négatif (zones sensibles qui ont noircies) bloquent la lumière et laissent donc le papier sensible non exposé (on obtiendra des zones blanches); au contraires les zones claires ou transparentes du négatif (qui n’ont pas réagies) laissent passer la lumière et expose le papier ( on obtiendra du noir)