Définitions

le chef opérateur du son

Il définit “l’exposition”, le niveau général de la scène. Pour cela il doit choisir

• les micros ;
   
• leur positionnement ;
   
• leur intensité.

Le perchman

Il doit :

• diriger le micro qu’il porte vers la bonne source ;
   
• garantir sa “mise au point” (on dit qu’un son bien timbré est “net”).

La modulation

C’est à la fois :

• la bonne “exposition” du plan
   
• son jeu dynamique

La dynamique d’un son

Elle est faite de

• son contraste
   
• sa couleur
   
• sa profondeur de champ.

Le son est une chaîne toujours linéaire :

on part d’un microphone, on SORT de la mixette, on ENTRE dans l’enregistreur…

Pour obtenir en conserver un SIGNAL SONORE toujours facile à travailler, il ne faut :

ni ENTRER ni SORTIR trop fort (saturation / Too High)

ni ENTRER ni SORTIR trop faible (souffle machine / Too Low)

Brancher ses sources et comprendre son APPAREIL ENREGISTREUR

ÉTAPE 1 :

On branche soit :

• un microphone (noté MIC)
   
• un appareil en niveau ligne (noté LINE)

ÉTAPE 2 :

 Tenir compte du type de microphone que l’on branche sur l’une des entrées de l’enregistreur :

dynamique ou électrostatique

car l'enregistreur doit les traiter différemment

Un micro électrostatique demande une alimentation spécifique dite fantôme, de 48V

Concernant les types de micros, voir le cours son CaD_1

Le gain

ÉTAPE 3 :

Régler le niveau d’ENTRÉE que l’on appelle GAIN
Le GAIN est la puissance électrique que l’enregistreur envoie au micro.

Sur la plupart des enregistreurs, il y a

• il y a un potentiomètre de gain
   
• un potentiomètre de niveau (ou fader) pour mixer différentes sources entre elles.

PLACER le potentiomètre de niveau à 75% de sa course

AJUSTER le gain pour avoir un niveau correct : C’est la position pour laquelle

• la précision du mouvement du potentiomètre de niveau est optimale
   
• tout en gardant la possibilité de monter encore le niveau si nécessaire.

nota bene : Avec une position + basse, on obtient une variation de niveau + grande, donc - précise.

ÉTAPE 4 :

Le coupe-bas

On peut décider de couper ou non les basses fréquences :

un filtre appelé “coupe-bas”, permet de couper les basses
(on l’appelle également “passe-haut” car il laisse passer les aiguës, les sons “hauts”).

• d'éclaircir le son, d’atténuer la pollution sonore qui se trouve souvent dans les basses,
   
• de diminuer un peu l’effet du vent.

Sur la plupart des enregistreurs, le réglage peut se faire sur deux positions :

• une coupure vers 80 Hz
  valable et discrète pour un enregistrement des dialogues.
   
• une coupure vers 120 Hz
  à utiliser avec parcimonie, dans des contextes de prise de son difficiles, car si elle coupe plus les basses, elle coupe un peu et parfois trop le grave des voix.

Pour aller plus loin, lire :

La Chaîne du son au cinéma et à la télévision de Lucien Balibar
Paru le 06/02/2019
Éditeur Dunod
Collection Audio-Vidéo
Format 17cm x 24cm
Nombre de pages 320

Guide la prise de son pour l’image de Vincent Magnier
Paru en juillet 2019
Edition Dunod
Collection Audio-Vidéo
Format 19,3cm x 26,5cm
Nombre de pages 256